Et si le Noël indien était la « Fête de la lumière » hindoue ?

Et si le Noël indien était la « Fête de la lumière » hindoue ?

28 août 2013 0 Par rinala

Idiwalil s’appellerait « Diwali ». Cette fête qui se déroule entre le mois de septembre et octobre a un profond sens spirituel et social. C’est pour cette raison qu’à cette occasion, l’illumination atteint son plus haut niveau. Auparavant, les Indiens déposaient des lampions à huile au seuil des portes ou devant les fenêtres tout en dédiant une petite pensée à leurs proches disparus. Ceci est fait pour guider l’âme des défunts dans leur parcours vers le bonheur éternel. Plus tard, les guirlandes lumineuses ont vu le jour et ont trouvé leur place dans les foyers et les boutiques. Les bougies, elles, ont remonté plus haut : dans les arbres et sur la toiture. Aujourd’hui, même le ciel a sa part d’illumination grâce aux feux d’artifice.

Quelques jours avant la « Fête de la Lumière », pétards et mini feux d’artifices font déjà leur apparition. Cette période est comme l’Avent du « Diwali ». Puis viennent les festivités proprement dites qui durent quatre jours. Le premier est consacré à une sorte de purification. Tout le monde se lève de bonne heure, se lave et se parfume, se vêt de nouveaux habits, puis s’offre des douceurs.

Le deuxième jour, selon la croyance hindoue, Lakshmi visite les foyers. L’illumination se doit d’être au top pour souhaiter la bienvenue à la déesse du bonheur. Et comme le bonheur est au rendez-vous avec la chance, on en profite pour gagner aux jeux de hasard ou entreprendre des affaires.

Le troisième jour, place aux couples. La lumière est apportée par les femmes sur un plateau par-dessus la tête de leur époux, puis elles se livrent à un rite qui consiste à signer leur front par une onction. Enfin, le dernier jour est consacré à la fratrie. Frères et sœurs se bénissent et se promettent d’être solidaires.