Tradition de la bûche de Noël
Pourquoi mange-t-on une bûche à Noël ?
La bûche réchauffe toute la famille en hiver. Sa bénédiction s’assimile à la bénédiction du feu. Dans les pays du Nord, la bûche faisait l’objet de cérémonies traditionnelles. Les pays germaniques célébraient jadis la fête du feu ou le « Licht » qui signifie « lumière ». Au temps des Gaulois, le feu d’Yule ou le « Yule Log » éclairait, réchauffait et animait les forêts druidiques. Plus tard, les premiers chrétiens ont substitué cette fête par la « Sainte Luce ». Cette célébration, dont le nom vient du latin « lux », « lucis », fait également allusion à la lumière. Dans le calendrier usuel, elle est inscrite le 13 décembre.
Au Moyen Age, en guise d’impôt en nature, le vassal se devait d’apporter une bonne bûche sèche et résineuse à son seigneur. Actuellement, la bûche à Noël a la même importance que les agneaux ou les œufs à Pâques, le blé à l’Assomption et le vin ou l’huile à la Toussaint.
Mais les plus démunis se faisaient également donner des bûches en hiver pour la veillée de Noël. En Normandie ou en Lorraine, elle s’appelle le tréfeu ou tréfouet puisqu’elle devrait durer pendant les trois jours de fête. Le nom vient du latin « tres foci » qui signifie « trois feux ». Ainsi, partout, même dans les plus humbles chaumières, en veillant, on laissait la porte grande ouverte aux pauvres gens qui voudraient s’y réchauffer pour la nuit. On offrait alors du vin, du cidre ou de la bière en abondance aux nouveaux venus, dans l’attente de la messe de minuit.
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