Croyances autour de la bûche de Noël
Autrefois, les familles préféraient les immenses cheminées aux petites pour que tous les membres puissent s’y abriter pendant la veillée de Noël : grands-parents, parents, enfants, serviteurs, et même les animaux domestiques tels que les chiens fidèles et les chats frileux. Pendant ce temps, la bonne vieille grand’mère se plaît à conter des histoires qu’elle n’interrompait qu’en s’exclamant « Bonne année, bonnes récoltes, autant de gerbes et de gerbillons ! » tout en frappant la bûche avec sa pelle à feu pour faire jaillir le plus possible d’étincelles.
Mais que signifie cette exclamation ?
En France, la tradition veut qu’on doit placer autant de bûches dans l’âtre de la cheminée qu’il y a de membres de la famille sous un même toit. Le maître des lieux bénissait alors la bûche avec de l’eau et du sel si ce n’est avec du vin. A vrai dire, il fallait entretenir le feu avec les mains, aucun outil ne pouvant s’approcher du feu. Si beaucoup d’étincelles jaillissent du feu, on conclut que la moisson de l’été prochain serait bonne. Mais si la lumière produit par le feu faisait projeter des ombres sur le mur, on prévoyait le décès d’un membre de la famille.
Les cendres de la bûche de Noël ne se perdent pas. Elles seront précieusement conservées pour prévenir les orages, pour guérir certaines souffrances physiques et pour rendre la terre fertile.
Plus tard, en 1945, un pâtissier a eu l’idée de représenter la bûche de Noël sous la forme d’un savoureux dessert. Le célèbre gâteau du même nom est alors le reflet de ce rituel.
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